Acheter sans apport, câest possible !
Lâabsence dâapport personnel a longtemps condamnĂ© une partie des Français Ă rester locataires. NĂ©anmoins, depuis 2016, la possibilitĂ© offerte aux acquĂ©reurs dâacheter sans apport initial se gĂ©nĂ©ralise.
En effet, de plus en plus dâagences bancaires acceptent de prĂȘter sans apport. Selon les donnĂ©es traitĂ©es par CENTURY 21, un emprunteur disposant dâune capacitĂ© de remboursement de 1 000 âŹ/mois devait disposer dâun apport dâenviron 23 % dĂ©but 2011 pour obtenir un crĂ©dit de lâordre de 200 000 âŹ. En 2014, Ă conditions Ă©quivalentes, ce montant Ă©tait de 10 %. Il chute Ă environ 3,5 % en 2015 et se trouve aujourdâhui proche de 0 % !
Ces informations sont confirmĂ©es par la Banque de France. Plus dâun crĂ©dit immobilier sur dix aurait fait lâobjet dâun prĂȘt sans apport en 2010.
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Premiers bénéficiaires : les jeunes primoaccédants
GĂ©nĂ©ralement, les prĂȘts sans apports sont plutĂŽt rĂ©servĂ©s aux primoaccĂ©dants de moins de 36 ans, ou Ă des acheteurs plus ĂągĂ©s disposant de garanties patrimoniales.
Pour bĂ©nĂ©ficier dâun financement intĂ©gral, la meilleure formule consiste prendre contact directement avec sa banque, puis avec un courtier si celle-ci de ne donne pas suite. Les emprunteurs au dossier fragile lâignorent parfois, mais certains prĂȘts sont considĂ©rĂ©s comme un apport personnel : parmi eux, on trouve le prĂȘt Ă taux zĂ©ro renforcĂ©, le 1 % logement, les prĂȘts aux fonctionnaires...
Seule frontiĂšre intangible, tous ces leviers de financement cumulĂ©s, lâeffort de remboursement de lâemprunteur ne doit pas dĂ©passer 30 %, voire un peu plus si ses revenus sont confortables.